Vous attendez avec impatience Game of Thrones et The Haunting of Hill House et ne savez pas quelles séries regarder en ce moment ? Ces trois dernières productions, disponibles sur Netflix, pourraient bien vous plaire ! Je les ai de mon côté beaucoup aimées, voire dévorées, en quelques jours...
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| Crédit : Bravo |
Dirty John
Si Netflix la présente comme une de ses créations exclusives, cette série a été diffusée il y a quelques mois sur la chaîne américaine Bravo. Le pitch a maintes fois été traité : une riche célibataire, Debra, s'entiche de John, un médecin qu'elle a rencontré sur une site de dating. Problème : une des filles de Debra, Veronica, ne voit pas d'un bon œil cette relation passionnelle, et il s'avère qu'elle a eu du flair. Inspiré d'une histoire vraie et adapté d'un podcast du Los Angeles Times, ce fait divers complètement dingue m'a rendu accro en deux épisodes. Certes, on sait dès le premier épisode que John est un véritable escroc. Mais j'avais surtout très envie de connaître l'avancée de leur histoire et, surtout, le passé de cet homme violent et manipulateur. Le casting est aux petits oignons : Connie Brighton, Eric Bana, Julia Garner (déjà vue dans Ozark), Juno Temple (parfaite en garce pourrie gâtée)... même si on a parfois bien envie de secouer les personnages. J'ai veillé à ne pas me renseigner sur la véritable histoire derrière la série avant de l'avoir terminée et j'étais ravie d'avoir mon lot de surprises jusqu'au dernier épisode.
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| Crédit : Sam Taylor / Netflix |
Sex Education
Le succès de cette série est tel qu'une saison 2 vient d'être annoncée : on y suit les amours et les emmerdes d'une bande d'adolescents, pour la plupart pas très à l'aise avec leur corps et leurs envies. Parmi eux, on compte Otis, lycéen pas du tout expérimenté sur le plan sexuel et qui entend, à domicile, les nombreuses thérapies de couples dirigées par sa mère Jean (jouée par la divine Gillian Anderson). Poussé par Maeve, une lycéenne rebelle qui le fait craquer autant qu'elle l'impressionne, il endosse officieusement le rôle de sa mère dans son établissement scolaire, auprès de ses camarades, moyennant finances. Le retour vers le passé est total devant cette série amusante, touchante (Eric <3 b="" dagogique.="" et="" les="" outre="" p="">dramasentre ados, elle aborde des thèmes encore tabous et/ou d'actualité comme le vaginisme, les violences envers les personnes LGBT+, l'orgasme féminin ou l'avortement, le tout avec beaucoup de dérision.
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| Crédit : Netflix |
Poupée russe
Après avoir purgé sa peine dans Orange is the new black, cette punk de Natasha Lyonne est la star de cette série dont elle est d'ailleurs l'une des scénaristes. Ici encore, le thème n'est pas nouveau : le soir de ses 36 ans, la New Yorkaise Nadia meurt après avoir été percutée par une voiture... et se réveille face au lavabo des toilettes de l'immense appartement dans lequel elle festoyait quelques heures plus tôt. Elle a déjà vécu cette scène et la revivra un nombre incalculable de fois. Car Nadia succombera également à une crise d'asthme, un infarctus, un accident de la route ou par hypothermie... avant de se retrouver à nouveau aux toilettes, le soir de ses 36 ans. Jusqu'au jour où elle rencontre Alan, qui souffre lui aussi de la même malédiction. La série (dont les épisodes durent une petite demi-heure) n'est pas seulement cinglante et rock'n'roll : entre les répliques bien envoyées de Nadia, on y parle maladie mentale, culpabilité et solitude. Avec en plus de super guests, comme Chloë Sevigny ou Dascha Polenco, elle aussi au casting d'Orange is the new Black.
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