Comme beaucoup d'internautes (j'imagine), je commence des séries sans pour autant les regarder jusqu'à l'épisode final. Manque de rythme, mauvais acteurs, intrigues bof... Ça été le cas pour moi de Gypsy avec Noami Watts, Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire ou encore Les nouvelles aventures de Sabrina pourtant super plébiscitée. Et puis, avec le streaming, c'est tellement facile de passer à autre chose... Du coup, j'ai souhaité vous parler aujourd'hui de 4 séries qui m'ont beaucoup plu ou qui continuent de me transporter ! Allez, c'est parti.
![]() |
Crédit : Lifetime |
You (Netflix)
Je n'étais pas particulièrement emballée par le pitch : un libraire new yorkais, Joe, devient totalement obsédé par une de ses clientes, Beck, et fait tout pour entrer dans sa vie. Le premier épisode était pas mal, bien rythmé avec la voix off du personnage principal, mais je n'avais pas spécialement envie de me jeter sur la suite. J'ai donc attendu quelques semaines avant de voir le deuxième épisode. Et là : je suis devenue accro ! Bon, pas autant que Joe par rapport à Beck mais j'avais clairement envie de savoir où ça allait nous mener, notamment grâce à Penn Badgley (alias Dan dans Gossip Girl) et son interprétation du parfait stalker. La série m'a beaucoup troublée, dans le sens où elle offre à ce fou beaucoup d'humanité... au point que l'acteur lui-même a dû rappeler sur Twitter que Joe était un criminel. Pssst, entre nous : le personnage de Beck ne vous a pas donné envie de vous (re)mettre sérieusement à l'écriture d'un roman ?
![]() |
Crédit : Constantin Film Verleih GmbH / Jakub Bejnarowicz |
Le Parfum (Netflix)
Si vous aimez les polars, je pense que vous ne serez pas déçus par cette série allemande, librement inspirée du best-seller de Patrick Süskind, lui-même adapté au cinéma en 2006. On suit l'enquête de Nadja Simon dans une petite ville d'Allemagne, où plusieurs femmes sont retrouvées assassinées. Leur point commun : plus de cheveux, plus de glandes apocrines au niveau des aisselles et de l'entrejambe... et un entourage où gravitent d'anciens camarades d'école privée. Nadja Simon en est sûre : la petite bande est liée aux drames. Je préfère prévenir de suite : cette série est très noire et aborde des sujets sensibles comme le viol, la violence conjugale ou encore l'avortement avec pour fond la masculinité toxique, et ce à toutes les époques (avec un petit côté Profanation des Enquêtes du Département V, si vous l'avez lu). Sans oublier une réflexion autour du pouvoir des odeurs, déjà au cœur du roman de Süskind, véritable obsession pour certains des personnages.
![]() |
Crédit : JoJo Whilden/FX |
Pose (FX, dispo sur MyCanal)
Je n'ai pas encore terminé cette série que je savoure à mon rythme, et quelle série ! Celle qui donne envie de danser, d'exploser de rire parfois, de pleurer à chaudes larmes... et de ne jamais quitter certains personnages. Dans les années 80, à New York, danseurs et divas s'affrontent sur la piste lors des bals. Leur ultimate goal : être la reine ou le roi de la soirée grâce à leurs tenues, leurs poses et leur port de tête. Mais que se passe-t-il en dehors des bals ? Alors que la rivalité entre "maisons" (= équipes) fait rage, chacun fait face au quotidien aux discriminations, aux peines de cœur ou encore à l'épidémie du sida. Cette série, signée Ryan Murphy (le papa d'American Horror Story) est absolument magnifique, dotée d'un casting LGBT+ à faire pâlir Christine Boutin.
![]() |
Crédit : HBO |
True Detective, saison 3 (HBO, dispo sur OCS)
J'avais adoré la saison 1, rien compris à la saison 2 (que je n'avais même pas terminée) et voilà que la saison 3 est désormais disponible. Nouvelle histoire, nouveaux personnages et acteurs mais toujours le même principe : une enquête de police, plusieurs temporalités. Cette fois, le réalisateur Nic Pizzolato s'est entouré du génial Mahershala Ali et de Stephen Dorff, direction l'Arkansas : le duo de flics enquêtent sur la disparition de deux enfants, frère et sœur, dans les années 80. Enquête qui a évidemment des répercussions sur leur vie, même 30 ans plus tard... C'est lent, sombre, poussiéreux, creepy comme la saison 1, de quoi séduire les amoureux de la première heure. Seul hic : un seul épisode est dispo chaque semaine... et je n'ai pas beaucoup de patience.
Un autre article qui pourrait vous intéresser : The Haunting of Hill House sur Netflix : les chocottes !