Si le classicisme des principales revues parisiennes ne vous tente pas trop, j'ai ce qu'il vous faut : Mugler Follies au Comedia à Paris ! Ce cabaret a été créé par Manfred Thierry Mugler (le Thierry Mugler du parfum Angel, oui oui) et bouscule les codes du chic parisien pour revenir à l'essence des revues d'autrefois : un mélange des genres passant de la danse au chant, aux acrobaties et à l'art (pole danse et mapping inclus), de l'humour, de la gouaille et surtout beaucoup d'autodérision. Le show commence d'ailleurs avant l'heure officielle, avec un faux casting sauvage dans la salle où les spectateurs profitent d'un dîner et d'une coupe de champagne avant la levée du rideau. 

  

Et ce qu'on découvre, dans Mugler Follies, ce sont des artistes talentueux et aux domaines de prédilection variés, aux physiques parfois anticonformistes et adeptes de la provoc'. J'ai vu cette revue comme une ode à la femme sous toutes ses coutures : la femme coquette, la femme fragile, la femme sexy et sexuelle, la femme persévérante, la femme comme mère de l'humanité... Le tout dans une ambiance erotico-electro-queer qui ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais que j'ai personnellement beaucoup aimé. J'ai ri, j'en ai pris plein les yeux (ces costumes !) et c'est tout ce dont j'avais besoin après une semaine tendue. Pour vous situer la chose, je dirais que les Mugler Follies sont le Rocky Horror Picture Show du cabaret (pour adultes, donc), et pas seulement parce que les hommes aiment se travestir dans ces deux œuvres.

Et parce que Manfred Thierry Mugler a souhaité rendre hommage à Paris comme il se doit, le public a même droit à deux pompiers qui ont très envie de vous dévoiler leur anatomie... Mais je dis ça, je dis rien !

Les photos étant interdites sur place, j'ai illustré cet article avec des images officielles. Les billets commencent à 29€ pour le spectacle seul, autant dire que ça vaut vraiment le coup. Les dîners sont signés Fouquet's et ont l'air délicieux ; à partir de 89€. Plus d'infos par ici. 

Et vous, êtes-vous bon spectateur des revues parisiennes ? Ce cabaret d'un nouveau genre vous fait-il envie ?