
Tout d'abord, belle année 2019 à tous ! Il parait que c'est le moment pour prendre des bonnes résolutions. Alors voici l'une des miennes : arrêter de me prendre la tête avec mon corps et les chiffres sur ma balance. Ça commence plutôt bien puisque je n'ai pas de pèse-personne à la maison : à partir de maintenant, je vais devoir résister à l'idée de me peser quand je le peux et tout simplement juger si je me sens bien dans mes fringues au quotidien. Et plus besoin de me peser chez la nutritionniste non plus... puisque j'ai décidé de ne plus y aller, après 8 mois de rendez-vous réguliers.
Pourquoi ? Parce que, depuis quelques temps, l'approche de la date de ma consultation me stressait plus qu'autre chose : et si j'avais fait trop d'excès les jours précédents ? Pourrais-je compenser avec du sport ? Mieux vaut prendre mon RDV avant de manger, non ? Et si j'avais perdu du muscle au profit du gras ? Bref, je n'étais jamais rassurée à l'idée de découvrir mon poids et la répartition de ma masse, voire déprimée quand le résultat était loin de celui espéré. Si mes problèmes de glycémie ont disparu rapidement grâce à mon rééquilibrage alimentaire, je n'ai finalement jamais réussi à atteindre le poids de 65 kilos que l'on s'était fixé pour octobre 2018. Passées la déception et la culpabilité, je peux dire aujourd'hui avec un peu de recul que je ne souhaite même plus viser ce palier, même si je n'ai que 3 "petits" kilos à perdre pour l'atteindre.
Je m'explique : courant octobre, j'ai eu un gros coup de mou au moral (sans lien avec mes rendez-vous chez la nutritionniste, je vous rassure) qui m'a également affaiblie physiquement. En montant sur la balance début novembre, j'ai appris que j'étais descendue à 67 kilos, mon point le plus bas atteint depuis mai 2018. Super, génial, trop cool ! Sauf que mes soucis m'avaient en fait fait perdre 2 kilos de ma masse musculaire en quelques semaines : en plus d'un gros spleen, je me sentais fatiguée, fragile, moins tonique et j'étais sans cesse transie de froid. J'étais certes plus svelte, mais K.O moralement et physiquement en permanence. Et là, je me suis imaginée dans cet état jusqu'à xe que j'atteigne le fameux cap des 65 kilos. Autant vous dire que ça m'a vite calmée et que j'ai, sur conseils de mon adorable médecin, filé au sport pour reprendre du poil de la bête.
Aujourd'hui, je vais beaucoup mieux. Entre autres parce que je me défoule plusieurs heures par semaine en faisant du cardio et des abdos, mais aussi parce que j'ai arrêté de culpabiliser au moment des repas. J'ai envie d'une pizza au dîner ? D'un peu plus de féculents ou de protéines animales ? D'ajouter de la mayo à mes œufs durs ? D'un marron glacé en guise de dessert ? Je me fais plaisir et j'écoute mon ventre (et ses possibles couacs), tout en gardant évidemment une alimentation équilibrée et en prévoyant des prises de sang régulières, histoire de checker ma glycémie. Et le plus drôle dans tout ça, c'est que je ne me suis jamais sentie aussi bien dans mon corps depuis le début de mon rééquilibrage.
Attention : je ne tape pas du tout sur mon rééquilibrage et le suivi effectué par ma nutritionniste, qui m'ont énormément aidée à retrouver de bonnes habitudes après l'hiver dernier totalement YOLO. J'ai fait part de ma décision à ma médecin, qui n'y a vu aucun problème. Après ces mois de contraintes (souvent peu ressenties grâce à la motivation !), j'avais besoin de passer à autre chose, je crois. Et d'être bien plus bienveillante avec moi-même.
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