Beau Séjour, c'est le nom de l'hôtel en construction dans lequel est retrouvée Kato, jeune adolescente d'une campagne belge, dans la région du Limbourg. Derrière une bâche en plastique, elle tombe même nez à nez avec son corps sans vie, allongée dans la baignoire de la chambre 108. Car Kato est morte, assassinée le soir de la fête du club de tir du village dont elle n'a aucun souvenir. Désormais, seules 5 personnes, dont son père et sa demi-sœur, peuvent la voir et interagir avec elle, sans que cela n'interfère avec ce que les autres voient ou entendent. Et alors que le corps de Kato est enfin retrouvé par la police, la jeune fille tente tant bien que mal de retrouver l'identité de son assassin.

Crédit photo : de Mensen

J'ai découvert la première saison de 10 épisodes de Beau Séjour sur Netflix, après sa diffusion en mars sur Arte, et j'ai de suite accroché : ses paysages froids et désolés, son intrigue entre le polar et le fantastique, ses personnages un peu perchés... Ici, on suit à la fois l'enquête de la police, menée par la rigide Marion, et celle de Kato, qui tente tant bien que mal de reconstituer les dernières heures de sa vie. Bien sûr, impossible de ne pas soupçonner un des personnages récurrent de la série : est-ce Luc, le père alcoolique de Kato, qui est passé à l'acte ? Son ex, Leon, prodige du motocross, qui n'aurait pas accepté de sa faire larguer ? Ou encore sa meilleure amie, Ines, qui jure n'avoir rien vu ni entendu ? J'ai trouvé les cliffhangers très réussis (en tout cas assez pour que je regarde 9 épisodes en une journée), sans oublier le final de la série que je n'avais pas du tout vu venir.

Crédit photo : de Mensen

Ajoutez à cela quelques secrets de famille et des secrets tout court et vous obtenez une très chouette série en langue flamande, qui, une de ses co-réalisatrices l'espère, aura peut-être une saison 2. Mais avec de nouveaux personnages et une toute nouvelle intrigue. Fingers crossed !


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