Jade from Paris: Inherent Vice, le thriller le plus hippie-cool du moment

mardi 17 mars 2015

Inherent Vice, le thriller le plus hippie-cool du moment

film inherent vice


J'avoue tout : le film Inherent Vice m'a tout d'abord attirée par ses affiches fluo et rétro. Et comme le casting n'était pas mal non plus, j'ai profité de mes deux invitations pour le Louxor, reçues dans ma Box Culturelle, pour aller le voir ce week-end. A l'affiche : Joaquin Phoenix, Reese Whiterspoon, Josh Brolin, Owen Wilson, Benicio del Toro... Ca en jette, non ?

Inherent Vice est à mi-chemin entre le polar et la comédie. C'est drôle, loufoque même, avec des répliques qui tuent et une ambiance totalement perchée, personnages hippies et ambiance 70's obligent. Mais ça n'empêche pas le héros, détective de son métier, d'enquêter sur diverses affaires entre deux joints.

film inherent vice
Copyright photo : Warner Bros


Parmi les cas sur lesquels Larry Sportello travaille, il y a l'enfermement prévu d'un magnat de l'immobilier dans un hospice par sa femme, son amant et... Shasta, l'ex de Larry (et accessoirement maîtresse du magnat) venue lui demander de l'aide à ce propos. Seul hic : le pigeon fricote avec les néonazis et ne tarde pas à disparaître, tout comme Shasta d'ailleurs. "Doc" Sportello se lance alors à leur recherche, entre sectes et soirées sous héroïne, taupes déclarées mortes (et pourtant) et flics ripoux. Parmi eux : Big Foot, obsédé par les hippies et notre détective.




Ce pitch vous semble compliqué ? Vous avez raison : il y aura bien un moment où vous perdrez le fil du film, sûrement à cause des nombreux protagonistes ou une réplique à rallonges. Et pourtant la sauce prend et on parvient tant bien que mal à suivre à nouveau les enquêtes de Sportello. La trame n'est pas à proprement parler celle d'un thriller mais Paul Thomas Anderson (et Thomas Pynchon, auteur du roman adapté) nous balade durant deux bonnes heures, aux côtés d'un homme prêt à tout pour retrouver celle dont il est encore fou amoureux.

De plus, l'ambiance, les décors et les costumes m'ont vraiment fait remonter dans le temps, avec un Joaquin Phoenix parfait dans son rôle de mec cool et désabusé. Les mentions de la Famille, secte de Charles Manson, sont également importantes pour comprendre les rapports tendus entre les forces de l'ordre et les hippies (et tout ceux qui y ressemblent). Pas vraiment peace and love, en gros.

film inherent vice
Copyright photo : Warner Bros


Seul hic : certains passages sont longs et ennuyeux mais ils correspondent en ce sens à l'atmosphère du film, musicale, enfumée et sentant l'herbe à plein nez. Inherent Vice a au moins le mérite d'être cohérent jusqu'au bout, même si je pense qu'une demi-heure en moins n'aurait pas fait de mal.
Ca m'a en tout cas donné envie de lire le roman éponyme de Thomas Pynchon !

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Et vous, avez-vous vu Inherent Vice ? Quels films avez-vous apprécié dernièrement ?