Mon goût pour les polars et romans noirs n'a pas disparu ! Je n'ai malheureusement plus autant de temps qu'avant pour m'adonner à la lecture : je lis surtout dans les transports en commun, avec une grosse plongée dans la littérature en langue anglaise ces dernière semaines (vive les vacances !). Parmi mes dernières lectures, voici en tout cas cinq romans français qui vont vous donner la chair de poule, et il y en a pour tous les goûts :
Celui qui rend fou : Puzzle de Franck Thilliez

Si
vous aimez les énigmes, les chasses aux trésors ou les escape rooms (ces pièces
où vous êtes enfermés en équipe, testé et approuvé pour ma part), vous n’allez pas être
déçus ! A ne pas lire la nuit par contre, sous peine de grosses frayeurs à
chaque bruit suspect. Ambiances Shutter Island et La Maison de L’Horreur
garanties !
Ilan
Dedisset et son ex Chloé sont embarqués dans "Paranoïa", un jeu d’énigmes à
taille humaine organisé secrètement chaque année dans un coin du globe. Pour
cette édition, la partie se déroule dans un ancien hôpital psychiatrique des
Alpes. Seulement, plus les jours passent et plus Ilan doute de l’abandon
complet des lieux, officiellement réinvesti par l’équipe du jeu à cette
occasion seulement. Et quand il se met à croire que le dangereux psychopathe
croisé sur la route s’est lui aussi incrusté dans cet hôpital (dont l'homme semble
avoir été le patient auparavant), la partie prend une toute autre dimension…
Celui
qui est intense : La conjuration primitive de Maxime Chattam

Au
planning de l’équipe d’Alexis, deux enquêtes qui semblent ne rien avoir en
commun : d’un côté, un serial killer qui s’introduit sans aucune trace
d’effraction chez ses victimes pour les violenter en pleine nuit ; de
l’autre, un fou qui croque littéralement les femmes qui croisent son chemin.
Seulement voilà, tous leurs massacres présente une même signature : *e…
Comme
toujours avec Maxime Chattam, c’est sanglant, c’est intense et c’est diablement
efficace. J’ai commencé ce roman récemment paru en poche avant de prendre
l’avion et lu plus de 200 pages d’une traite, c’est vous dire comme il est
difficile de le lâcher avant la fin ! Son pitch me rappelle un peu
Miserere de Jean-Christophe Grangé (que j’avais adoré et qui m'avait valu quelques sueurs froides) et j’ai maintenant hâte
de découvrir la suite des aventures de cette team de gendarmes dans La Patience
du Diable, son dernier roman.
Celui
qui est réaliste : Code 93 d’Olivier Norek

Olivier
Norek est flic avant d’être romancier, lieutenant à la section Enquête et Recherche
du SDPJ du 93 plus précisément. Son expérience lui a inspiré ce premier livre,
très bien ficelé mais aussi très sombre quant à ce département français de mauvaise
réputation.
On y suit Victor Coste, capitaine de police, et son équipe dans une enquête intrigante où toxicos, caïds de cités et politiciens se croisent sur fond de partouses mondaines et de caves vétustes. Vu comme ça, ça peut présager le pire mais le résultat est très humain et fait aussi bien parler l’autorité que les habitants de la Seine-Saint-Denis, tout en mettant en lumière les pratiques de la police sur le terrain, entre indics et responsables véreux. Code 93 a été élu « coup de cœur de l’année » du Figaro et la fan de polars un peu durs que je suis a beaucoup aimé cette lecture.
On y suit Victor Coste, capitaine de police, et son équipe dans une enquête intrigante où toxicos, caïds de cités et politiciens se croisent sur fond de partouses mondaines et de caves vétustes. Vu comme ça, ça peut présager le pire mais le résultat est très humain et fait aussi bien parler l’autorité que les habitants de la Seine-Saint-Denis, tout en mettant en lumière les pratiques de la police sur le terrain, entre indics et responsables véreux. Code 93 a été élu « coup de cœur de l’année » du Figaro et la fan de polars un peu durs que je suis a beaucoup aimé cette lecture.
Celui
qui rappelle Faites entrer l’accusé : Qui ? de Jacques Expert

J’avais
adoré La femme du monstre du même auteur et Qui ?
est très bon lui aussi. A la manière d’un huis clos, on y suit les habitants d’une
résidence pavillonnaire vers Carpentras, postés devant leur TV pour la
diffusion d’Affaires non résolues. Cette émission façon Non Elucidé revient ce
jour-là sur le meurtre de la petite Laetitia, fillette de 10 ans habitant la
résidence et dont le corps a été retrouvé non loin de là en 1994. Et parmi les
spectateurs, on le sait, il y a le violeur et assassin, mari modèle en apparence.
Entre flashbacks, récit du journaliste et images défilant à l’écran, ce roman
retrace les évènements… jusqu’à la vérité. Car ce soir, la femme du tueur,
rongée depuis des années par le doute, s’est enfin décidée à collaborer avec la
police pour le faire arrêter.
Celui
qui fait voyager : Le dernier Lapon d’Olivier Truc

C’est
selon moi le moins fou des cinq niveau intrigue, mais ce roman n’en est pas
moins captivant ! Tout simplement parce qu’il nous transporte en Laponie,
là où le soleil se lève moins d’une demi-heure par jour, et partage avec le
lecteur tout plein d’informations culturelles sur la région et ses habitants
d’origine. Art du tambour, chants lapons, poids de la religion luthérienne laestadienne chez
les descendants lapons, alcoolisme omniprésent chez les autochtones… Olivier
Truc nous livre une belle documentation sur la région à travers les enquêtes de
la Police des Rennes (oui oui, ça existe).
Le pitch : quand un éleveur lapon isolé est retrouvé mort chez lui, les soupçons de la police s’orientent vers les autres éleveurs de la région pour une simple et bonne raison. On lui a coupé les oreilles, procédé habituel en cas de mort de renne pour la signaler à la police. Mais quand un rare tambour lapon, anciennement utilisé par les chamans, disparaît du musée des arts primitifs non loin de là, l’enquête se complique d’un coup : Mattis, l’éleveur décédé, était lui-même fils de chaman…
Le pitch : quand un éleveur lapon isolé est retrouvé mort chez lui, les soupçons de la police s’orientent vers les autres éleveurs de la région pour une simple et bonne raison. On lui a coupé les oreilles, procédé habituel en cas de mort de renne pour la signaler à la police. Mais quand un rare tambour lapon, anciennement utilisé par les chamans, disparaît du musée des arts primitifs non loin de là, l’enquête se complique d’un coup : Mattis, l’éleveur décédé, était lui-même fils de chaman…
Et vous, que lisez-vous en ce moment ?

