Jade from Paris: Orange is the new Black : mieux vaut tard que jamais !

lundi 30 juin 2014

Orange is the new Black : mieux vaut tard que jamais !



La série Orange is the new Black, créée par le réalisateur de Weeds Jenji Kohan, a débarqué aux US sur Netflix l'an dernier mais j'ai mis un peu de temps pour me lancer dedans... avant de rattraper deux saisons en une quinzaine de jours ! Je n'étais pas du tout fan de la chanson du générique d'ailleurs et puis finalement je le connais pas cœur. Je conseille sans cesse cette série à mon entourage en ce moment, même si le thème principal peut faire penser à un Prison Break en version féminine.
Piper Chapman se voit emprisonnée durant un an dans la prison (imaginaire) pour femmes de Litchfield pour avoir transporté de la drogue pour le compte de sa petite amie de l'époque, Alex. Outre la difficulté à s'intégrer, le manque des proches restés à l'extérieur et son côté "new-yorkaise super snob" qui irrite certaines de ses camarades, les embrouilles commencent quand Piper réalise qu'elle est enfermée dans la même prison que ladite Alex... 

série orange is the new black
Copyright photo : Netflix


Avant de commencer la série, je m'imaginais un ton assez dramatique et déprimant. C'est dramatique, soyons claires, mais c'est aussi très drôle, trash et... attachant. Tout ça, oui oui. On pleure parfois, on rit très souvent, on voit des filles à poil (ou un peu à poil) et on vit au rythme de personnages totalement différents. Et on ne s'ennuie jamais, la caméra suivant successivement les divers groupes (clichés mais reflets de ce qui se passe dans les vraies prisons) présents à Litchfield : les "Blanches", les "Noires", les "Latinas", les "Junkies", les "Grands-mères"...
La série joue sur l'image qu'ont certaines détenues en prison et leur véritable personnalité : chaque épisode se concentre sur une femme et nous plonge dans sa vie avant l'enfermement. On découvre souvent pourquoi elles ont été arrêtées mais aussi leurs centres d'intérêt, leurs familles, leurs peines de cœur, leurs problèmes persos... Ca a le mérite de les rendre humaines à nouveau (et pas seulement des inmates, comme les appellent les gardes) même si on en déteste toujours certaines, il faut bien l'avouer. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la saison 2 car elle se concentre beaucoup plus sur l'enfance et la jeunesse des personnages. 

série orange is the new black
Copyright photo : Netflix


J'ai un faible pour Nicky, Lorna (le choc lors de la plongée dans son passé, non ?!), Sophia, Piper bien sûr mais aussi pour Dayanara, sa mère Aleida, Rosa et Poussey. Et j'ai du mal à supporter Doggett, Black Cindy, Alex et bien sûr Vee pour ceux qui ont vu la deuxième saison (et preuve que les actrices jouent bien).

série orange is the new black
Copyright photo : Netflix


Les personnages masculins ne sont pas mal du tout eux non plus, tout aussi barrés (voire plus) que les filles enfermées : le conseiller pénitentiaire homophobe, le gardien vicieux (et qui fait vraiment flipper), le professeur d'électronique alcoolo, le sous-directeur de la prison, le frère hippie de Piper... Jenji Kohan a fait appel à certains de ses acteurs fétiches comme Pablo Schreiber (Mendez) ou Michael Harney (Healy), une découverte très sympa pour moi qui ne regardait pas la série Weeds. On retrouve également l'acteur Jason Biggs dans le rôle du fiancé de Piper, héros de la saga American Pie qui rejoint ici Natasha Lyonne (Nicky), elle aussi passée par ces films cultes pour ados.

série orange is the new black
Copyright photo : Netflix


Bref, je vous laisse avec la bande-annonce de la saison 1 en espérant que vous vous lancerez dans cette série très drôle et touchante. Le premier épisode peut sembler étrange (un peu mou, décousu) mais ça commence très fort dès le 2e ou 3e épisode si je me souviens bien ! Ah oui, j'adore aussi les affiches de la saison 2 qui illustrent cet article.



Et vous, accros comme moi à Orange is the new Black ? Est-ce une série qui vous tente ?