
On retourne aujourd'hui en Chine, et plus exactement dans la ville de Shaolin (ou Temple Shaolin) qui est en fait un monastère bouddhiste. C'est à l'occasion d'un court voyage dans la région du Henan que je m'y suis rendue, après avoir découvert les Grottes de Longmen dont je vous ai déjà parlé ici. Après les supplices du train-couchette et des brochettes d'agneau pimentées qui vrillent la mâchoire, autant vous dire que je n'étais pas très à mon aise dans ce lieu plus que touristique. Sans oublier les 40 degrés et le soleil de plomb, ce qui explique les parapluies que vous pouvez apercevoir ci-dessus. Les Chinoises s'en servent comme d'ombrelles pour protéger leur peau des UV.





Située aux creux de plusieurs montagnes, la ville de Shaolin comporte ainsi différentes installations bien loin des conditions de vie monacales: hôtels, boutiques, théâtres... Des milliers de visiteurs s'y rendent chaque jour, pour la plupart chinois: le pays est tellement grand que la plupart des touristes sont des locaux! Avant mon arrivée, je m'attendais à un village rustique avec beaucoup d'installations en bois. Que nenni: tout est de béton construit, et seuls quelques temples font encore figure de constructions originales. Face au parking se trouve d'ailleurs une énorme statue de bronze à l'effigie d'un moine shaolin, preuve du succès et de l'attrait du lieu. Mon problème, c'est que l'endroit est plus "shaolin" que "moine".


Côté moderne, on a par exemple cette représentation d'arts martiaux, effectuées par des enfants tous plus souples les uns que les autres. Après renseignements, il s'agit en fait d'une troupe de spectacles, payée à faire des acrobaties plusieurs fois par jour. Un comble lorsque la tradition affirme qu'un moine serait à l'origine de l'apprentissage des arts martiaux dans ce même monastère. Sûrement dans les années 400-500 après JC alors... Ici, les enfants semblent surtout avoir appris leurs mouvements grâce aux films grand public.
De plus, la ville reçoit également de nombreux élèves pour des stages estivaux. Tout de rouge vêtus, ils s'exercent en plein soleil, marchent en rythme comme des petits soldats mais logent dans des bâtiments spécialisés. Ces jeunes viennent donc à Shaolin pour bénéficier de d'un apprentissage à la dure des arts martiaux de la région et non du concept total, celui avec culte et savoir bouddhistes à la clé.



Côté traditionnel, il reste donc les différents lieux de prières construits, détruits, brûlés puis reconstruits avant la vague d'intérêt international (et surtout américain) envers le monastère. Seuls 21 "véritables" moines habitent encore les lieux. Et pour les avoir croisés au détour d'un temple, je peux vous dire qu'ils sont très discrets et peu enclins à casser des briques avec leur crâne.
Malgré la beauté du paysage et de certaines installations, le fait que culte et arts martiaux soient dissociés m'a vraiment dérangée. Je n'y ai rien trouvé d'authentique, entre les stands de crèmes glacées et les bâtons d'encens plus chers que de coutume. A croire que l'intéret populaire ne concerne que les acrobaties de petits singes, présentés aux Etats-Unis dans les années 1990 dans un seul but commercial. Ah oui, un petit Chinois qui crie "Yaaah" en tapant des planches de bois, c'est toujours impressionnant.


Côté moderne, on a par exemple cette représentation d'arts martiaux, effectuées par des enfants tous plus souples les uns que les autres. Après renseignements, il s'agit en fait d'une troupe de spectacles, payée à faire des acrobaties plusieurs fois par jour. Un comble lorsque la tradition affirme qu'un moine serait à l'origine de l'apprentissage des arts martiaux dans ce même monastère. Sûrement dans les années 400-500 après JC alors... Ici, les enfants semblent surtout avoir appris leurs mouvements grâce aux films grand public.
De plus, la ville reçoit également de nombreux élèves pour des stages estivaux. Tout de rouge vêtus, ils s'exercent en plein soleil, marchent en rythme comme des petits soldats mais logent dans des bâtiments spécialisés. Ces jeunes viennent donc à Shaolin pour bénéficier de d'un apprentissage à la dure des arts martiaux de la région et non du concept total, celui avec culte et savoir bouddhistes à la clé.



Côté traditionnel, il reste donc les différents lieux de prières construits, détruits, brûlés puis reconstruits avant la vague d'intérêt international (et surtout américain) envers le monastère. Seuls 21 "véritables" moines habitent encore les lieux. Et pour les avoir croisés au détour d'un temple, je peux vous dire qu'ils sont très discrets et peu enclins à casser des briques avec leur crâne.
Malgré la beauté du paysage et de certaines installations, le fait que culte et arts martiaux soient dissociés m'a vraiment dérangée. Je n'y ai rien trouvé d'authentique, entre les stands de crèmes glacées et les bâtons d'encens plus chers que de coutume. A croire que l'intéret populaire ne concerne que les acrobaties de petits singes, présentés aux Etats-Unis dans les années 1990 dans un seul but commercial. Ah oui, un petit Chinois qui crie "Yaaah" en tapant des planches de bois, c'est toujours impressionnant.