
Samedi, arrivée à 14h et des brouettes au Stade de France pour le concert d'Indochine et leur Météor Tour! Etant donné le nombre de places vendues (80 000, toutes sold out) et le fait que des fans dorment depuis 4 jours devant l'entrée, pas question d'être trop mal placés sur la pelouse, derrière les géants de 2 mètres et les milliers d'excités fous amoureux de Nicola Sirkis... Pique-nique sauvage sur le béton, parties de tarot pour certains, lecture à l'ombre pour d'autres. Je suis même étonnée que l'ambiance soit si tranquille. Mais c'était un leurre: les esprits s'échauffent dès l'ouverture des portes, ça pousse, ça fait des malaises... Aïe, caramba.

A l'intérieur, pas de bol, on entre du côté opposé à la scène. Dix minutes à peine après l'ouverture des portes, une foule compacte s'agglutine devant l'estrade et nous sommes, je l'avoue, très tentés de la faire nous-mêmes (non mais Indochiiine, quoi!). Finalement, nous nous placerons tout près de la caméra mouvante, avec barrière contre laquelle nous caler et poser nos affaires. Bien joué, on voit plutôt bien la scène et surtout ses cinq écrans géants, sans pour autant être poussé ni oppressé. Un hot-dog à 1€ et ça repart, plus que deux heures d'attente avant le début du concert!



A l'intérieur, pas de bol, on entre du côté opposé à la scène. Dix minutes à peine après l'ouverture des portes, une foule compacte s'agglutine devant l'estrade et nous sommes, je l'avoue, très tentés de la faire nous-mêmes (non mais Indochiiine, quoi!). Finalement, nous nous placerons tout près de la caméra mouvante, avec barrière contre laquelle nous caler et poser nos affaires. Bien joué, on voit plutôt bien la scène et surtout ses cinq écrans géants, sans pour autant être poussé ni oppressé. Un hot-dog à 1€ et ça repart, plus que deux heures d'attente avant le début du concert!


Nous avons ce soir droit à deux premières parties. On accueille tout d'abord Didier Wampas, timbré comme à son habitude, en pantalon à pattes d'éph' blanc et perfecto clouté sans rien en dessous. Il a réussi à faire monter l'ambiance d'un cran et a même offert au public sa gratte Bob l'Eponge et sa guitare électrique Hello Kitty, avant de plonger dans la foule et faire un petit tour dans les gradins! Je suis trop jalouse de leurs heureux propriétaires.


Nous recevons ensuite Miss Kittin... Que dire à part que je me suis beaucoup ennuyée, alors que je m'attendais à un bon set qui bouge. Ca ne devait en tout cas pas être facile de jouer devant un public si peu réceptif, qui attendait plus du rock que de l'électro. Surtout qu'un passage avant les Wampas aurait sans doute été plus judicieux, l'ambiance ne serait ainsi pas retombée d'un coup.


Nous recevons ensuite Miss Kittin... Que dire à part que je me suis beaucoup ennuyée, alors que je m'attendais à un bon set qui bouge. Ca ne devait en tout cas pas être facile de jouer devant un public si peu réceptif, qui attendait plus du rock que de l'électro. Surtout qu'un passage avant les Wampas aurait sans doute été plus judicieux, l'ambiance ne serait ainsi pas retombée d'un coup.

Trêve de méchanceté, le concert d'Indochine commence enfin sur Go Rimbaud Go! Suivant le thème de leur dernier album, La République des Météors, les images du spectacle tourneront autour des démocraties, des dictatures, des guerres, des tranchées de 14-18, de la mort... Des sujets glauques, mêlés entre autres à des tableaux érotico-philosophiques/de pin-ups, qui m'ont quelque peu fait frissonner. Bizarre de chanter à tue-tête le refrain de Little Dolls sur des images de déportations, même si c'est bien sûr l'effet escompté. J'imagine également la tête des enfants de 6 ans en entendant "Hier soir, j'ai regardé un film pornographique... avec ma mère" au début de Play Boy, ahah. Bref, le public est à bloc (moi y compris), inter-générationnel et ça fait vraiment plaisir de voir qu'on n'est pas la seule à connaître toutes les paroles des chansons, nom de Diou! Ah bah oui, en toute logique, il paraît qu'Indochine est ultra-ringard et mort alors que des milliers de personnes se démènent pour assister à leurs concerts.


A mon plus grand plaisir, les titres joués sont surtout tirés des anciens albums, et le medley habituel joué en milieu de concert a même repris une des chansons préférés (Mao boy). Les incontournables y passent également, tandis que Dimitri Bodianski (membre fondateur du groupe qui avait jeté l'éponge) et Lou Sirkis (fille de feu Stéphane Sirkis) montent sur scène accompagner Nicola au saxo et à la gratte. Je pense que ç'a été le meilleur concert auquel j'ai pu assister, tant par l'ambiance générale que la prestation du groupe. J'ai passé plus de deux heures à chanter, sauter partout, applaudir, crier "Boriiiiis" comme une adolescente, sans doute poussée par une force mystérieuse et puissante tout droit venue d'Hô Chi Min. A 50 ans et des poussières, Nicola Sirkis et ses acolytes ne sont pas prêts de disparaître de la scène française, et leur succès est bien mérité quoi que puisse en dire la critique.

En conclusion: VIVEMENT BERCY EN SEPTEMBRE pour la dernière date du Météor Tour :)
(Jade, 13 ans et demi et membre du fan club non-officiel d'Indochine)
(Jade, 13 ans et demi et membre du fan club non-officiel d'Indochine)