Jade from Paris: Sexe à piles

samedi 2 février 2008

Sexe à piles


Dans le Glamour du mois de mars, une journaliste s'est glissée dans la peau d'une vendeuse de sex toys pendant 3 jours: on y découvre bons nombres de gadgets aussi étranges que pas donnés, ainsi que le grande diversité de la clientèle. Ouf, ça change des éternels sex shops où je ne suis jamais entrée mais devant lesquels j'ai toujours horreur de passer, à cause des personnages un peu bizarres et errants qui en sortent ou y entrent (ouais, je tombe toujours sur des cas), notamment vers la rue Saint-Denis... Mais là, il paraît qu'on ne doit plus avoir honte de ces objets de plaisir puisqu'ils sortent des échoppes un peu louches pour se montrer au grand jour dans des corners spécialisés ou pas (Lafayette V.O, Printemps, Soho...etc). Je dois vous avouer que j'ai un jour possédé un joli canard vibrant de couleur noir que Chéri m'avait offert (le coquin) mais il a vite rendu l'âme à cause d'un court-circuit je crois, si siii je vous assure! Mais je pense que ces petits jouets vibrants sont les seuls que je puisse accepter dans mes tiroirs car ils sont drôles et mignons. Les vibromasseurs en forme de lapins à double fonction, les combinaisons sadomasochistes et les boules de geisha, très peu pour moi! Même si parfois certains objets ont des formes atypiques, je ne suis pas prête à tenter l'aventure. Pas par pudeur non, mais parce que Chéri me convient bien assez comme cela. Si j'étais seule, ma vision des choses serait sans doute, euh peut-être différente... :)
Mais mon problème, c'est surtout que l'apparition de tous ces sex toys désacralise l'image de la sexualité, qui pour moi est loin d'être celle des films de Clara Morgane, au point qu'un jour il seront peut-être affichés aux quatre coins de la rue. Parce qu'un zizi, ce n'est pas un bout de plastique télécommandé, ni même un petit pingouin à mouvements rotatifs. Alors, je suis pour la nouvelle image des sex toys qui est tout de même plus glamour qu'auparavant, mais je suis contre ce phénomène de banalisation des objets de plaisir. Pourquoi ne pas les réserver aux corners spécialisés, histoire d'acheter des peluches Diddl (ce n'est qu'un exemple hein) chez Soho sans pour autant tomber nez à nez avec un vibromasseur à tête de grenouille...? Business is business, mais il y a des limites...