
Je ne connaissais pas Patricia MacDonald, auteur d'origine américaine. C'est en lisant la quatrième de couverture de La fille sans visage que je me suis dit: "Pourquoi pas?". Le roman raconte l'histoire de Nina, jeune fille à qui la mère a été assasiné lorsqu'elle était enfant et à qui le père, qui se dit innocent, endure une peine pour ce crime. Pas très gai, me direz-vous. Mais le résumé promettait monts et merveilles: des secrets familiaux dévoilés, un père libéré et un polar psychologique rondement mené. Tout ce que j'aime, avec en prime le talent affiché de Patricia MacDonald. Sauf que personne n'a parlé de la traduction française, ô combien plate pour un livre de ce genre! L'histoire en elle-même est plaisante, intéressante; elle donne envie de prolonger sa lecture et de savoir si, finalement, le père de Nina est le véritable assassin. J'ai donc surpassé cette traduction à mon goût inapropriée pour me concentrer sur le fond du roman et j'ai finalement bien accroché! La fille sans visage est un thriller agréable à lire donc, dont la forme peut quand même être améliorée.
Ah oui, un dernier problème: après moult réflexions, je n'ai toujours pas trouvé le lien qui unissait le roman à son titre français... Si vous le lisez, aidez-moi! Je trouvais le titre américain -The girl next door- plus approprié, mais s'il a été traduit c'est qu'il y a bien une ou des raisons... Affaire à suivre :)