Jade from Paris: Du réconfort!

mardi 6 novembre 2007

Du réconfort!

Et oui, je suis en vacances! Mais faut pas s'émotionner, je reste sur Paris et de longues heures de travail s'annoncent. Une semaine de calvaire donc. Rien qu'aujourd'hui j'ai passé 5h derrière le clavier à écrire un bougre de mémoire que je n'ai même pas terminé d'ailleurs. Heureusement, il y a des choses qui réconfortent sinon c'est sûr, je pense que je me serais déjà pendu avec le câble USB de la webcam ou pété les dents sur le clavier, vous voyez le tableau... Ces petites choses qui remontent le moral, c'est par exemple Chéri qui se demande pourquoi je ne suis pas en train de trainasser sur msn -bah ouais, y en a qui bosse nom de Dieu! - et qui commence à s'inquiéter. Ou encore ma copine M. qui m'appelle pour aller manger chinois demain midi: j'ai beau avoir souffert tout l'après-midi, au moins je sais que demain je vais me péter la brioche avec du boeuf au basilic, des bouchées au crevettes et des nouilles sautées, et ça c'est bon. Le réconfort c'est aussi les raviolis frais au parmesan Lustucru que j'ai acheté et que j'ai mangé ce midi et qui étaient vachement délicieux. C'est également savoir que demain après-midi je vois Chéri alors que je suis censée bosser mes cours de civilisation :) et c'est aussi lui qui me dit que le livre qu'il a lu est super -et c'est rare- et que donc j'aurai une super lecture d'ici peu et que je n'aurai pas à me relire les atrocités d' American Psycho. C'est manger des rouleaux de réglisse en regardant par la fenêtre au lieu de river les yeux sur son écran, c'est s'habiller n'importe comment parce que personne ne peut nous voir -pull de randonneuse, pantalon en toile et chausettes qui montent jusqu'aux genoux- , c'est imaginer ce que je vais bien pouvoir écrire ce soir dans un article, c'est se demander qui je vais encore retrouver sur facebook, c'est avoir deux secondes pour lire les nouveautés "cuisine" du Télé 7 Jours... Et c'est aussi se dire qu'on est au chaud chez soi alors qu'il caille dehors!


Image: Le Penseur, de Rodin