
Comme la toile Diego en mi pensamiento (voir l'image de l'article), un auto-portrait qui ne la mets pas vraiment en valeur. Sauf que sa tête on s'en fout un peu; c'est plutôt le visage de Diego sur son front qui attire l'attention, ainsi que les prolongements des tiges des fleurs et feuilles de sa couronne qui se transforment ensuite en fissures. Reste à savoir si c'est la vision que Frida avait d'elle-même: une femme triste, amoureuse qui se sent trahie au point de voir son image brisée... En visitant sa maison, j'ai également pu découvrir qu'à ses 18 ans, la belle avait été victime d'un accident, la condamnant à vie à la chaise roulante. C'est sûr qu'une barre de fer qui transperce un corps, ça laisse des séquelles qui influencèrent la plupart de son oeuvre. C'est donc une Frida Kahlo sensible et sentimentale qui m'a plue, dévoilant son mal-être par le biais de ses toiles.
Entre parenthèses, les fresques murales (au Palacio Nacional de México) de Diego Rivera -le petit salopard- sont superbes!